Le ango d’hiver (période de formation) a commencé dans de très bonnes conditions. Le moine canadien, Myoshin Roberto Di Giacomantonio, a pris sa fonction de shuso, le premier des moines – celui qui guide par son exemple les 13 autres participants.
Le Rev. Chigen Horiguchi, reste parmi nous deux mois pour soutenir cet ango en prenant la position d’instructeur.
De nombreux maîtres européens et japonais viendront donner des enseignements au cours de ces trois mois de formation ; vous êtes tous bienvenus à ces enseignements.
Au sujet du ango, Dōgen Zenji écrit :
« Ango est quelque chose de très précieux qui ne peut être ni mesuré, ni saisi par la pensée…
Zazen, qui en est le cœur, est la manifestation visible, l’existence tangible des bouddhas dans ce monde. Aussi asseyez-vous en zazen en prenant les nuages, les montagnes, les rivières et les forêts pour votre père, votre mère, vos frères et vos sœurs.«
L’abbé de Kanshoji :
Le temps du ango est un temps extraordinaire
qui résonne dans tous les moments de la vie.
Pendant le ango, chacun est seul face à lui-même et en même temps
ensemble avec tous les autres.
[…]
Comme un train de nuit nous emporte
à destination dans notre sommeil,
sans s’en apercevoir,
chacun se retrouvera transformé à la fin du ango,
parce qu’il aura suivi la pratique libératrice des Bouddhas.
Mis à jour le 17 février 2023